
Mohammed El Harchi
Après l’expérience des quatres villes qui ont connu l’organisation du festival de gnawa l’année dernière :Casa, Rabat et Marrakech et bien sûr Essaouira, voilà maintenant, cette année, les choses sont revenues à leur point de départ, c’est ta dire rendre à la ville d’Essaouira ce qu’elle a construit pendant 22 ans, son propre festival qui reflète son identité historique et culturelle.
Bien sûr, le festival de gnawa d’ Essaouira s’est construit sur la volonté des habitants de l’ancienne Médina. Dans le passé chaque quartier de la ville organise une Lilla spontanée ou les familles souiris se mettent en conccurense paisibles afin d’ organiser les meilleurs chants et trans traditionnels dans un climat de convivialité et de respect.
Tout change avec le temps, et avec, les nuits de gnawa, maintenant, toute la ville entière est sur un espace brillant qui illumine le monde entier par son grand festival qui dure quatre jours sur deux grandes scènes : une à la place Moulay Hassan et l’autre sur la corniche immense de la plage, et bien sûr d’autres Lilla ( nuit veillée) dans différents zaouia (lieux Saint ) de la ville.
Les retombées du festival d’Essaouira sont énormes sur les plans humains , culturels économiques, sociaux , envirementals et touristiques. la ville s’est devenue un lieu d’aisance et de tolérance aimée et visitée par les cinq continents.
Mais, il reste un seul point gris qui demande volonté et sentiment psychologique de la part des organisateurs directs et indirects concernant les personnes handicapées qui trouvent jusqu’à l’année dernière (23 ème édition de festival ) beaucoup de difficultés pour participer avec aisance et facilité aux différentes activités du festival, et pour y remédier ils ne demandent que l’application de la loi 03.10 concernant l’accessibilité despersonnes à mobilité réduite.
قم بكتابة اول تعليق